Les discours sans cesse changeants que tient J.M. Messier sur sa constance stratégique peuvent dérouter : quel rapport y a t il entre l’investissement dans les services publics polonais, la montée en puissance dans SFR, l’achat de Houghton Mifflin et l’acquisition de USA Networks ? En fait deux clés permettent de comprendre la stratégie d’un homme qui en quelques années a totalement refondu la Gle des Eaux, un groupe vieux d’un siècle et demi :
1-Comme banquier d’affaires, J.M. Messier (…)
Fusions-Acquisitions
Articles
Débat : Pourquoi l’Europe est-elle à la traîne des Etats-Unis ?
mars 2006, par Webmaster
Débat avec Elie Cohen et Jean-Paul Fitoussi.
Le rattrapage entamé par l’Europe sur les Etats-Unis dans les années 1980 a fait long feu et depuis 1995, au contraire, l’écart se creuse. Aujourd’hui, le PIB par habitant des Américains est de 30% supérieur à celui des Allemands, et, si la tendance se poursuit, un Américain pourrait dans vingt ans être deux fois plus riche qu’un Français. Malgré l’euro et le marché unique, qui devaient doper la croissance, les échanges en Europe restent de 2 à (…)
SNCM : Précis de décomposition
octobre 2005, par Webmaster
Une cession en catimini à un fonds de private equity d’une commandite publique en faillite, une insurrection sociale relayée par un acte de mutinerie, un recul de l’Etat bientôt suivi par un assaut héliporté du Gign, des mutins libérés célébrant la geste du patriotisme corse, un gouvernement contraint de négocier avec les syndicats mais sans les repreneurs ... s’il fallait une illustration de l’impossible réforme, de la dérive du service public, de l’actionnaire public sans qualités, on n’en (…)
France Telecom : L’heure des comptes
février 2002, par Webmaster
6 ans après l’accession de Michel Bon à la présidence de France Telecom, 4 ans après la libéralisation du secteur des Telecom, 20 mois après l’acquisition d’Orange , pour FT et ses dirigeants l’heure des comptes approche. 6 ans c’est en effet la bonne distance pour juger d’une stratégie, de sa mise en œuvre et de ses premiers résultats. D’autant que FT a bénéficié du soutien constant de son actionnaire public et qu’il a donc pu déployer sa stratégie sans avoir à se soumettre aux pressions (…)